Le deuxième concerto pour piano de Brahms a été achevé en 1881, 14 ans avant la construction de l'ancienne gare, l'actuel bâtiment d'accueil du Festspielhaus. La proximité temporelle explique une esthétique apparentée, le style Représentation. Il s'agissait d'un super-style somptueux qui absorbait tous les styles précédents. Dans le concerto pour piano de Brahms, par exemple, nous trouvons des emprunts à Beethoven, Schubert et Schumann. Une telle pensée a ses précurseurs dans les symphonies de Louise Farrenc, car nous trouvons également en elle un maître d'œuvre. Contre la volonté de réforme qui suivit la mort de Beethoven, elle misa sur le style, la forme, la conservation, le scepticisme culturel et le progrès industriel. Une esthétique conservatrice qui s'oppose à la liquéfaction de la forme dans le romantisme.